samedi 8 juillet 2023

14E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, ANNÉE A



Lectures

Zacharie 9,9-10

Psaume 145

Romains 8,9.11-13

Matthieu 11,25-30

 

Méditation

Les lectures d’aujourd’hui nous offrent un message d’espérance et de consolation. Dans la première lecture, le prophète Zacharie exhorte les habitants de Jérusalem à se réjouir car le Roi-Messie vient les libérer. Il est un Roi juste et victorieux, doux et humble. Il vient bannir tout ce qui sert à la guerre et à l'oppression afin d’établir un royaume de paix.

 

Comme nous le savons, cette prophétie fut réalisée en Jésus de Nazareth. Et pourtant ce n’était pas tout le peuple juif qui l’avait reconnu. Les pharisiens, les scribes et les grands prêtres ne l’avaient pas accepté. Ainsi, dans l’Évangile, Jésus loue le Père pour avoir caché ce mystère aux sages et aux savants, et de l’avoir révélé aux tout-petits. Car en Jésus, Dieu a révélé sa puissance salvifique. En lui, Dieu lui-même est venu sauver et donner du repos à son peuple : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ». Le “fardeau fait référence au légalisme des pharisiens qui pesait et écrasait les fils d’Israël. 

 

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous sont accablés sous différents types de fardeau : la maladie, la perte d’un être cher, le chômage ou les difficultés de la vie. Pour certains, le fardeau est l’instabilité familiale, les déceptions et les trahisons dans les relations. Pour d’autres, ils sentent le poids de leurs péchés. Pour d’autres encore, c’est le fardeau de l’oppression des mauvais esprits.

 

Quel que soit notre fardeau, Jésus veut être pour nous une véritable source de réconfort, de consolation et de libération. Cependant, il ne nous invite pas seulement à trouver en lui un repos intérieur et une sérénité en temps de détresse, surtout dans la prière. Il nous invite aussi à prendre sur nous son joug et à devenir ses disciples. En d’autres termes, il nous invite à nous mettre à son école et à apprendre son humilité, sa gentillesse, sa tendresse, sa compassion et son obéissance au Père. Comme on peut déduire de la deuxième lecture, se mettre à l’école de Jésus implique en outre mourir aux œuvres de la chair et vivre dans l’Esprit du Christ. Que le Seigneur nous aide à le reconnaître comme notre Maître et Sauveur afin de nous mettre à son école et trouver du repos pour nos âmes. Amen

 

A VOTRE ATTENTION : 

Tout en vous exprimant ma gratitude pour vos soutiens de tout ordre, vos remarques constructives et prières, j’aimerais vous informer que, pour des raisons techniques et organisationnelles, nos réflexions hebdomadaires « La Semence » (versions audio et écrite) sont suspendues dès ce dimanche pour un temps indéfini. Merci pour votre aimable compréhension.

samedi 1 juillet 2023

13e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, ANNÉE A

Lectures

2 Rois 4,8-11.14-16

Psaume 88 (89)

Romains 6,3-4.8-11

Matthieu 10,37-42

 

Méditation

Barbara De Angelis disait : « L’amour et la gentillesse ne sont jamais gaspillés. Ils font toujours une différence. Ils bénissent celui qui les reçoit ; et ils bénissent celui qui les offre ». Ainsi, l’enseignement de Jésus selon lequel quiconque accueille un prophète, un homme juste ou un disciple ne restera pas sans récompense est illustré par l’hospitalité offerte au prophète Élisée par la femme Sunamite et sa conséquente récompense.

 

Il est donc important de reconsidérer la façon dont nous vivons notre vie de chrétiens. Car par le baptême, nous participons à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ. Comme nous le dit la deuxième lecture, nous vivons en Jésus-Christ non pour nous-mêmes mais pour Dieu et pour les autres. A cet effet, cette nouvelle vie a ses propres exigences, nous dit l’Evangile de ce jour. Elle exige le service aux autres, prendre sa croix et de tout abandonner, y compris ses relations familiales, pour le service du Christ et de l’Évangile. En d’autres termes, l’engagement envers le Christ prime sur tout le reste.

 

Aussi importante est la façon dont nous acceptons ou interagissons avec ceux qui nous prêchent la Parole de Dieu. Par exemple, notre relation avec nos prêtres. Les voyons-nous comme des hommes de Dieu ? Les acceptons-nous comme nous accepterions Jésus lui-même puisqu’ils sont ses représentants parmi nous ? Qu’en est-il de ceux qui nous font du bien ou sacrifient leur temps, leurs ressources et énergies de diverses manières pour nous guider dans la prière, ou nous instruire dans la foi ? Sommes-nous reconnaissants envers nos catéchistes, ou les responsables des groupes et associations ? Est-ce que nous nous efforçons pour leur faciliter la tâche comme la femme sunamite ou plutôt nous essayons de leur rendre la vie plus difficile ?

 

De même, en tant que prêtres et responsables, comment traitons-nous nos catéchistes, nos servants de messe, nos maîtres chorale et tous ceux et celles qui nous aident de diverses manières ? Les prenons-nous souvent pour acquis, cherchant même parfois d’abuser de leur bienveillance ou cherchons-nous de promouvoir leur bien-être ? Rappelons-nous que tout geste d’amour et de compassion fait avec un bon cœur ne passera pas inaperçu par Dieu. Que Dieu nous aide à être généreux envers  les autres comme lui-même est généreux envers nous. Amen