vendredi 8 novembre 2019

32e Dimanche du Temps Ordinaire, Année C


2 Maccabées 7, 1-2, 9-14
Ps 17
2 Thessaloniciens 2: 16–3: 5
Luc 20: 27-38

Le thème qui émerge des lectures d’aujourd’hui est évidemment la foi en la résurrection des corps. L'évangile nous présente les sadducéens qui niaient la résurrection. En répondant à leur histoire fabriquée par les Sadducéens pour ridiculiser la croyance en la résurrection, Jésus nous assure qu'il y a la vie après la mort, car notre Dieu est le Dieu de la vie. De plus, dans la vie éternelle, les enfants de la résurrection ne se marient pas, ni ne sont donnés en mariage, car ils deviennent comme des anges.

Pour le croyant, la mort n'est donc pas une fin mais une transition vers une autre forme de vie. La promesse d’une vie immortelle devient une source d’espoir, de consolation, d’encouragement et d’endurance face aux épreuves, aux souffrances et aux persécutions de la vie présente. C'est ce que nous voyons dans le martyre des sept frères et de leur mère raconté dans la première lecture. L’histoire se déroula pendant la persécution d'Antiochus IV Épiphane, roi impie de la Syrie au IIe siècle av. J.-C. qui était déterminé à imposer aux Juifs la culture et la religion grecques, les forçant à apostasier.

En écoutant ce récit, on peut se demander: qu’y a-t-il de mal à manger un peu de porc si cela sert à sauver sa vie? En fait, il y avait beaucoup plus en jeu que la «viande de porc». Le choix ne consistait pas entre manger et ne pas manger de porc, interdit par la loi (Lév. 11: 7-8). Il s'agissait de garder les lois des ancêtres et de rester fidèle à Dieu ou d'obéir au commandement d'Antiochus. Les sept frères et leur mère ont choisi de mourir plutôt que de renier leur foi  comme beaucoup de leurs contemporains. Ils ont enduré torture et cruauté parce qu'ils avaient confiance au Seigneur. Ils étaient sûrs que Dieu les ressusciterait.

De nos jours, la «viande de porc» a pris différents noms: pouvoir, popularité, sexe, argent, travail, promotion, etc. Et nous sommes nombreux à compromettre notre identité et les vertus chrétiennes face à ces choses terrestres. Par conséquent, comme saint Paul dans de la deuxième lecture, demandons à Dieu de nous délivrer des gens pervers, sans foi et méchants. Qu'il nous donne le courage comme les frères Maccabées et nous affermisse par sa grâce en tout ce que nous pouvons faire et dire de bien. Amen

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