2 Maccabées 7, 1-2, 9-14
Ps 17
2 Thessaloniciens 2: 16–3: 5
Luc 20: 27-38
Le thème qui émerge des lectures d’aujourd’hui est
évidemment la foi en la résurrection des corps. L'évangile nous présente les
sadducéens qui niaient la résurrection. En répondant à leur histoire fabriquée
par les Sadducéens pour ridiculiser la croyance en la résurrection, Jésus nous
assure qu'il y a la vie après la mort, car notre Dieu est le Dieu de la vie. De
plus, dans la vie éternelle, les enfants de la résurrection ne se marient pas,
ni ne sont donnés en mariage, car ils deviennent comme des anges.
Pour le croyant, la mort n'est donc pas une fin mais une
transition vers une autre forme de vie. La promesse d’une vie immortelle
devient une source d’espoir, de consolation, d’encouragement et d’endurance
face aux épreuves, aux souffrances et aux persécutions de la vie présente.
C'est ce que nous voyons dans le martyre des sept frères et de leur mère
raconté dans la première lecture. L’histoire se déroula pendant la persécution
d'Antiochus IV Épiphane, roi impie de la Syrie au IIe siècle av. J.-C. qui
était déterminé à imposer aux Juifs la culture et la religion grecques, les
forçant à apostasier.
En écoutant ce récit, on peut se demander: qu’y a-t-il de
mal à manger un peu de porc si cela sert à sauver sa vie? En fait, il y avait
beaucoup plus en jeu que la «viande de porc». Le choix ne consistait pas entre
manger et ne pas manger de porc, interdit par la loi (Lév. 11: 7-8). Il
s'agissait de garder les lois des ancêtres et de rester fidèle à Dieu ou
d'obéir au commandement d'Antiochus. Les sept frères et leur mère ont choisi de
mourir plutôt que de renier leur foi comme beaucoup de leurs contemporains. Ils ont
enduré torture et cruauté parce qu'ils avaient confiance au Seigneur. Ils
étaient sûrs que Dieu les ressusciterait.
De nos jours, la «viande de porc» a pris différents noms:
pouvoir, popularité, sexe, argent, travail, promotion, etc. Et nous sommes
nombreux à compromettre notre identité et les vertus chrétiennes face à ces
choses terrestres. Par conséquent, comme saint Paul dans de la deuxième
lecture, demandons à Dieu de nous délivrer des gens pervers, sans foi et
méchants. Qu'il nous donne le courage comme les frères Maccabées et nous
affermisse par sa grâce en tout ce que nous pouvons faire et dire de bien. Amen
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