Zacharie 9,9-10
Psaume 145
Romains 8,9.11-13
Matthieu 11,25-30
Les lectures d'aujourd'hui nous offrent un message
d’espérance et de consolation. Dans la première lecture, le prophète Zacharie exhorte
les habitants de Jérusalem à se réjouir car le Roi-Messie vient les libérer. Il
est un Roi juste et victorieux, doux et humble. Il vient bannir tout ce qui
sert à la guerre et à l'oppression afin d'établir un royaume de paix.
Comme nous le savons, cette prophétie fut réalisée en
Jésus de Nazareth. Et pourtant ce n’était pas tout le peuple juif qui l’avait reconnu. Les pharisiens, les
scribes et les grands prêtres ne l’avaient pas accepté. Ainsi, dans la péricope
de l’Evangile, Jésus loue le Père pour avoir caché ce mystère aux sages et aux
savants, mais pour l’a révélé aux tout petits. Car en Jésus, Dieu a révélé sa
puissance salvifique. En lui, Dieu lui-même est venu sauver et donner du repos
à son peuple: "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos." Le «fardeau» fait référence au légalisme
des pharisiens qui pesait et écrasait les fils d’Israël.
Aujourd'hui, beaucoup d'entre nous sont accablés sous
différents types de fardeau. Notre fardeau peut être la maladie, la perte d'un
être cher, le chômage ou les difficultés de la vie, en particulier en cette
période de COVID-19. Pour certains, le fardeau est l'instabilité familiale, les
déceptions et les trahisons dans les relations. Pour d'autres, ils sentent le
poids de leurs iniquités et de leurs péchés. Pour d'autres encore, c’est le
fardeau de l'oppression des mauvais esprits.
Quel que soit notre fardeau, Jésus veut être pour nous
une véritable source de réconfort, de consolation, de libération, de pardon et
de réconciliation. Cependant, il ne nous invite pas seulement à trouver en lui un
repos intérieur et une sérénité en temps de détresse. Il nous invite aussi à
prendre sur nous son joug et à devenir ses disciples. En d'autres termes, il
nous invite à nous mettre à son école et à apprendre son humilité, sa
gentillesse, sa tendresse, sa compassion et son obéissance au Père. Comme le
suggère saint Paul dans la seconde lecture, se mettre à l'école de Jésus implique
aussi mourir aux œuvres de la chair et vivre dans l'Esprit du Christ. Que le
Seigneur nous aide à le reconnaître comme notre Maître et Sauveur afin de nous
mettre à son école et trouver du repos pour nos âmes. Amen
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