samedi 4 juillet 2020

14e Dimanche du Temps Ordinaire, Année A


Zacharie 9,9-10
Psaume 145
Romains 8,9.11-13
Matthieu 11,25-30

Les lectures d'aujourd'hui nous offrent un message d’espérance et de consolation. Dans la première lecture, le prophète Zacharie exhorte les habitants de Jérusalem à se réjouir car le Roi-Messie vient les libérer. Il est un Roi juste et victorieux, doux et humble. Il vient bannir tout ce qui sert à la guerre et à l'oppression afin d'établir un royaume de paix.

Comme nous le savons, cette prophétie fut réalisée en Jésus de Nazareth. Et pourtant ce n’était pas tout le peuple juif  qui l’avait reconnu. Les pharisiens, les scribes et les grands prêtres ne l’avaient pas accepté. Ainsi, dans la péricope de l’Evangile, Jésus loue le Père pour avoir caché ce mystère aux sages et aux savants, mais pour l’a révélé aux tout petits. Car en Jésus, Dieu a révélé sa puissance salvifique. En lui, Dieu lui-même est venu sauver et donner du repos à son peuple: "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos." Le «fardeau» fait référence au légalisme des pharisiens qui pesait et écrasait les fils d’Israël.

Aujourd'hui, beaucoup d'entre nous sont accablés sous différents types de fardeau. Notre fardeau peut être la maladie, la perte d'un être cher, le chômage ou les difficultés de la vie, en particulier en cette période de COVID-19. Pour certains, le fardeau est l'instabilité familiale, les déceptions et les trahisons dans les relations. Pour d'autres, ils sentent le poids de leurs iniquités et de leurs péchés. Pour d'autres encore, c’est le fardeau de l'oppression des mauvais esprits.

Quel que soit notre fardeau, Jésus veut être pour nous une véritable source de réconfort, de consolation, de libération, de pardon et de réconciliation. Cependant, il ne nous invite pas seulement à trouver en lui un repos intérieur et une sérénité en temps de détresse. Il nous invite aussi à prendre sur nous son joug et à devenir ses disciples. En d'autres termes, il nous invite à nous mettre à son école et à apprendre son humilité, sa gentillesse, sa tendresse, sa compassion et son obéissance au Père. Comme le suggère saint Paul dans la seconde lecture, se mettre à l'école de Jésus implique aussi mourir aux œuvres de la chair et vivre dans l'Esprit du Christ. Que le Seigneur nous aide à le reconnaître comme notre Maître et Sauveur afin de nous mettre à son école et trouver du repos pour nos âmes. Amen

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire