samedi 7 novembre 2020

32e Dimanche du Temps Ordinaire, Année A

Sagesse 6,12-16

Psaumes 63

1 Thessaloniciens 4,13-18

Matthieu 25,1-13

 

Le baptême est le début d’un cheminement, le début d’une recherche incessante de la Sagesse divine. Dans la première lecture, cette Sagesse divine est personnifiée comme une femme. Elle est la chose la plus précieuse dans le monde et se laisse trouver aisément par ceux qui la cherchent. Elle éclaire la vie, dissipe les soucis et même devance ceux la cherchent (Sg. 6,12-16).

 

Ainsi, si le Nouveau Testament identifie la Sagesse de Dieu avec le Christ, alors qui cherche la Sagesse trouve Jésus-Christ. Mort et ressuscité, Jésus-Christ est notre espérance. C’est pourquoi même devant la mort, nous ne devons pas nous laisser abattre comme les non-croyants qui n’ont pas d’espérance, nous dit Saint Paul dans la deuxième lecture. Car à la venue du Seigneur, Dieu nous ressuscitera aussi et amènera avec lui tous ceux qui se sont endormis (1Thes. 4,13-18). Néanmoins personne ne sait le jour de sa venue ; c’est pourquoi il faut toujours rester éveillé et prêt.

 

Cette nécessité de veiller est mise en évidence dans la parabole des dix vierges qui prirent leurs lampes et sortirent à la rencontre de l’époux (Matt. 25,1-13). Dans la parabole, cinq étaient sages et prévoyantes, car elles prirent des flacons d'huile avec leurs lampes. Les cinq autres prirent seulement leurs lampes sans prendre d'huile, soit par négligence ou par oubli. Mais quoi qu'il en soit, la parabole nous enseigne trois leçons importantes:

 

            1. Il faut toujours avoir une réserve d'huile avec soi. Pour nous chrétiens, le contenu de ce flacon d’huile est la prière, les sacrements et les bonnes œuvres. Ceux-ci garderont la bougie que nous avons reçue le jour de notre baptême allumée jusqu'à ce que nous rencontrions le Christ au dernier jour.

2. Les préparations de dernier moment sont pleines de risques. Contrairement aux cinq vierges qui cherchèrent de l'huile à la dernière minutes, nous devons être vigilants et prêts en tout temps, car nous ne savons ni l'heure ni le jour.

3. Ce n'est pas tout qu'on emprunte. Par exemple, on ne peut pas emprunter les bonnes œuvres de l'autre pour aller au ciel. Chacun doit travailler pour son salut.

Daigne le Seigneur nous aider à rester éveillé et le chercher avec un cœur plein d'espérance. Quant à nous, assurons-nous au quotidien que nos lampes ont assez d’huile jusqu’à la fin de notre vie. Amen.

 


2 commentaires:

  1. J’aimerais avoir la Sagesse pour sonder les mystères de la vie et savoir quand viendra l’époux. En ce moment j’aurai bien profité de cette belle vie qui est un passage et je commencerai à vivre conformément dans l’attente de sa venue. C’est là qu’il nous surprendras comme ces vierges folles.
    La première lecture nous dit qu’elle se laisse trouver par qui la cherche. La cherchons-nous vraiment ? Et où la cherchons-nous ? Elle est là devant notre porte, c’est elle qui inspire l’amour de Dieu en nous et celui du prochain. C’est elle qui inspire à rentrer en communion profonde avec Dieu. Alors, l’avons-nous cherchée réellement ?
    Frères et sœurs bien-aimés, la meilleure façon de posséder la Sagesse, c’est de veiller. Comment ? Comme le Père Georges l’a si bien dit, en veillant à ce que l’huile de nos lampes ne finissent à notre insu. Donc à savoir prévoir tout cela en mettant en pratique le commandement de l’amour de Dieu et du prochain qui nous a été proposé dans l’Evangile du 30è dimanche passé sans oublier aussi les sacrements. Cela maintiendra nos lampes allumées jusqu’au retour de l’époux, il nous trouvera en train de veiller et nous entrerons avec lui. Nos lampes jamais ne s’éteindront. Puissions-nous rechercher l’amour de Dieu et du prochain dans le quotidien de notre vie pour ne pas avoir à courir au marché à la dernière minute.
    Synthia OUEDRAOGO

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