samedi 14 novembre 2020

33e Dimanche du Temps Ordinaire, Année A

 


Proverbes 31,10…31

Psaume 128

1Théssaloniciens 5,1-6

Matthieu 25,14-30

 

Journée Mondiale des Pauvres

 

Petit à petit, nous tendons vers la fin de l’année liturgique. Conséquemment, les lectures de ce dimanche nous parlent de la vigilance, indispensable pour nous qui attendons la venue du Seigneur. Selon la première lecture, la femme vigilante et idéale est celle qui remplit ses devoirs quotidiens avec amour et dévouement. Elle est travailleuse et dédiée à son mari. Sa générosité la fait ouvrir ses mains en faveur des plus démunis (Prov. 31,10…31).

 

Pour St Paul, la venue du Seigneur est certaine ; mais nul n’en connait le jour ou l’heure. Ce qui est donc important, c’est de rester vigilants et sobres comme les fils de lumière, car le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand on dira : quelle paix, quelle tranquillité ! C’est alors que le Seigneur viendra (1Thés. 5,1-6). Que faire donc pour rester vigilant et éveillé? La parabole des talents nous dit qu’il faut se mettre au travail, utiliser et faire fructifier nos talents? Ainsi nous aurons part à la joie du Seigneur quand il viendra (Mt 25,14-30).

 

En effet, le maitre dans la parabole avait donné les talents à ses trois serviteurs, chacun selon ses capacités. De même Dieu ne laisse personne sans grâce ou sans talent. Il a mis en chacun de nous des potentiels qui ont besoin d’être explorés, exploités et rendus féconds. Il faut donc reconnaitre que faire fructifier ou non nos potentiels et talents est une décision personnelle.

 

Les deux premiers serviteurs avaient décidé d’exploiter leurs talents et gagner de profit. Quant au troisième, il décida d’enfouir le sien par peur de son maitre qu’il jugea trop exigeant et usurpateur. De toute manière, chacun est responsable de ce qu’il fait avec ses talents. Chacun est responsable des fruits de son action ou inaction. Chacun est responsable de la réussite ou non de sa vie. Chacun est responsable du compte qu’il rendra au Seigneur.

 

Que le Seigneur nous aide à faire bon usage des dons et grâces qu’il nous accorde pour le service des autres surtout des plus démunis. Amen

 

 

1 commentaire:

  1. A la fin de chaque année liturgique, les textes sacrés nous interpellent fortement à la vigilance.
    La parabole des talents de ce jour surtout nous met devant des faits que nous connaissons peut être déjà ou que nous devons connaitre afin de nous préparer à l’avènement de notre Sauveur.

    Faisons un pas en arrière dans la première lecture du dimanche passé où il était question de sagesse recherchée. Nous pouvons encore aujourd'hui noter l’intensité avec laquelle cette sagesse est recherchée. En la comparant à une femme vertueuse, avec toutes ses qualités de femme, cela nous incite à la rechercher à tout prix. Et ces trois talents de l'Evangile peut nous montrer aussi comment elle se laisse trouver.
    Le premier qui a reçu les 5 talents et les a fait fructifier peut être comparé à ces personnes qui ont reçu les dons de Dieu et qui ont veillé jour et nuit, avec zèle, et dévouement, sans paresse, sans orgueil et sans se lasser, avec une bonne vie et des bonnes œuvres, pour qu'ils produisent. C’est la sagesse !
    Le deuxième avec ses 2 talents, avec toutes ses forces et ses capacités aussi, mais en tenant compte de nos différences et limites, s’est donné à fond par ses œuvres de charité et cette recherche effrénée de la sagesse pour les faire fructifier. C'est la Sagesse!
    Cela peut aussi nous faire voir l’œuvre et les dons de l’Esprit Saint dans l’Eglise et dans le monde. Les dons sont variés mais c’est le même Esprit qui agit en tous. Cela devait nous inciter plus à la complémentarité non à la rivalité.
    Le dernier enfin, non seulement paresseux, orgueilleux, envieux....a voulu peut être se rivaliser avec celui qui lui a donné ce qu’il a. « Tu moissonnes là où tu n’as pas semé… » Pour cela il a caché son talent reçu pour le restituer tel quel.
    Cela nous arrive aussi dans le quotidien de notre vie, lorsque nous envions les dons des autres et nous enterrons ce que nous avons reçu. Lorsque nous pensons aussi qu’en faisant du bien à une personne, nous lui donnons d’être plus que nous et pour cela nous enfuyons notre charité dans un sac.
    la ne devait pas être. Nous gagnons plus en partageant. Évitons d’envier les dons des autres. Rendons grâce à Dieu pour ce que nous avons et mettons-les au profit de tous et cela fructifiera davantage. Si nous les partageons, nous recevons aussi des autres et cela nous aide à grandir mutuellement. Ainsi, nous créons un monde de paix, de joie, un monde solidaire et meilleur. Que le Seigneur nous donne accompagne dans la recherche de ce trésor cachée qu’est la Sagesse.
    Bonne semaine.
    Synthia OUEDRAOGO

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