Isaïe. 63,16-17.19;64,2-7
Ps. 79(80)
1Cor. 1,3-9
Marc 13,33-37
Thème : Veillez pour la Venue du Seigneur !
En ce premier dimanche de l’Avent, qui ouvre
d’ailleurs l’année liturgique (B), les textes tournent autour de la
manifestation du Seigneur. Dans la première lecture, le prophète Isaïe montre
comment le peuple d’Israël avait soif de Dieu et implorait : « Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais ! » (Is 63, 16-17.19 ; 64,
2-7). Le peuple
d’Israël avait besoin de l’intervention de Dieu, leur libérateur et
« Rédempteur-pour-toujours ». Ainsi, comme le peuple d’Israël, nous
aussi avons besoin de l’intervention de Dieu dans notre histoire pour nous
délivrer des maux et fléaux qui infligent notre monde aujourd’hui :
l’injustice, la corruption, la pauvreté, la pandémie du COVID-19, l’idolâtrie
de l’argent, les guerres et les violences, etc.
Mais comment découvrirons-nous la présence du
Seigneur quand il viendra pour nous sauver? C’est dans cette perspective que le
Christ nous lance d’une manière incessante l’invitation à veiller : «
Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. »
Cette invitation à veiller est une invitation à vivre dans la communion et dans
l’amitié avec Lui. En Lui, tout nous est donné. Aucun don de la grâce ne peut
nous manquer si nous sommes en veille dans l’attente de sa manifestation, comme
nous le dit Saint Paul dans la deuxième lecture.
Veillez ! Mais pour combien de temps
faut-il veiller ? Incessamment. En effet, depuis quelques semaines déjà,
les textes liturgiques résonnaient comme pour nous rappeler de cette nécessité
de la vigilance mais aucun des textes ne nous a parlé du jour ou de l’heure du
retour du Maître de maison. On se demande alors : « le soir ou à
minuit, au chant du coq ou le matin ? » Personne ne le sait. Au fait,
ces textes nous ont fait comprendre que le jour du Seigneur viendra comme un
voleur dans la nuit. Quelles attitudes tenir donc si nous ne savons ni le jour
ni l’heure ?
Ce que nous sommes appelés à faire pour ne pas
être surpris par ce jour, c’est de veiller dans la prière et dans la fidélité,
rester sur nos gardes comme un gardien prêt à ouvrir la porte à son maître
quand il viendra. Même s’il arrive à l’improviste, qu’il nous trouve prêts à
l’accueillir. Car veiller pour la venue du Seigneur ne consiste pas en des calculs
mathématiques, ni en des raisonnements philosophiques, ni en des prévisions
météorologiques, mais en de petits gestes accomplis au quotidien : des
gestes d’attention portée au prochain, un petit mot de tendresse, de
gentillesse, de compassion, d’affection, un geste de solidarité….
Demandons-lui donc la grâce de rester fidèles,
de nous mettre toujours à l’œuvre comme de bons gérants de sa grâce. Qu’il
soutienne nos efforts de chaque jour. Amen !
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