samedi 25 septembre 2021

26e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, ANNÉE B

Lectures

Nombres 11,25-29 

Ps 18 

Jacques 5,1-6 

Marc 9,38-43.47-48

 

Méditation:

Aucune religion ou église ne peut monopoliser l’action de Dieu, ou mettre Dieu dans une cage ou limiter l’action de son Esprit dans le monde. L’Esprit de Dieu souffle là où il veut (Jn 3,8). Il agit en qui il veut, où il veut et quand il veut. Il se révèle donc au-delà des contingences humaines.

 

En effet, dans la première lecture, Moise et les anciens se rassemblent devant Dieu dans la Tente où l’Esprit du Seigneur se repose sur eux et ils prophétisent. Deux de ces anciens, Eldad et Médad au contraire sont restés dans le camp. Mais l’Esprit vient sur eux aussi et y prophétisent. Le jeune Josué veut les interdire et informe Moise. Mais pour ce dernier, c’est une bonne nouvelle (Nb 11,25-29). 

 

Une situation similaire se produit dans l’Evangile. La réaction de Jean et des autres disciples envers l’homme qui expulsait les démons au nom de Jésus est la même que celle de Josué dans la première lecture : celle de l’exclusion. C’est à eux seuls que Jésus a donné le pouvoir de chasser les démons. Cet homme ne fait pas partie du groupe des Douze. Il n’a donc pas droit d’utiliser le nom de Jésus. Mais pour Jésus, celui qui fait des merveilles en son nom ne peut pas parler mal de lui. Ce qui importe, c’est la sincérité, la charité, et la passion pour le Royaume des Cieux. Ainsi donc, il faut faire attention afin de ne pas être obstacle aux autres ni devenir une occasion de chute pour eux (Mc 9,38-43.47-48). 

 

Dans la deuxième lecture, St Jacques nous met en garde contre le mauvais usage des richesses. Si nous opprimons et trichons les autres à cause de nos richesses, notre attitude témoignera contre nous devant Dieu qui entend le cri de l’opprimé et du malheureux. Nous devons donc utiliser notre richesse pour servir les autres et contribuer au bonheur des plus pauvres (Jc 5,1-6).

 

Ces lectures nous sont donc adressées, nous qui avons l’habitude de juger, de critiquer, de sous-estimer, et d’exclure les autres parce qu’ils n’appartiennent pas à notre église, ou groupe de prière, ou association, ou ethnie, ou parti politique, ou race, etc. La tentation de penser que nous sommes les meilleurs et que nous possédons la vérité guète tout le monde. Ainsi donc, dans un esprit d’humilité, ouvrons-nous vers les autres. 

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