samedi 27 novembre 2021

1er DIMANCHE DE L’AVENT, ANNÉE C


Lectures

Jérémie 33,12-16 

Psaume 24 

1 Thessaloniciens 3,12—4,2 

Luc 21,25-28.34-36

 

Méditation

En ce premier dimanche de l’Avent, une nouvelle année liturgique s’ouvre devant nous. Or le temps de l’Avent est une période d’attente joyeuse. Elle est une période d’espérance et de préparation, préparation pour commémorer la venue du Messie dans le temps en la fête de Noël ; et préparation pour son dernier avènement à la fin des temps : « Alors, on verra le Fils de l’Homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire », dit Jésus dans l’Evangile. 

La première lecture annonce la venue du Messie-Sauveur qui viendra restaurer l’ère de la justice tant attendue selon la promesse du Seigneur. Ainsi donc, loin de nous effrayer et de nous plonger dans l’angoisse, les images de bouleversements cosmiques et de détresse qu’annonce Jésus dans l’Évangile nous invitent à l’espérance et à nous préparer pour ce qui doit arriver. Car nous devons savoir que notre rédemption est proche lorsque ces évènements commenceront. Mais la question est : comment devons-nous nous préparer ? 

 

La préparation pour la venue du Seigneur consiste à rester sur nos gardes, à rester éveillé et à prier en tout temps. Voilà les trois pistes que nous trace Jésus lui-même. Il nous invite ainsi à adopter une attitude de garde veille, c’est-à-dire, être attentif et ne pas s’endormir. Nous devons donc éviter tout ce qui peut nous faire somnoler spirituellement, notamment la débauche, l’ivrognerie, les soucis de la vie. Bref, il faut éviter les mauvaises conduites.

 

C’est pourquoi selon St Paul, dans la deuxième lecture, nous devons marcher dans la sainteté véritable en vue de la venue de notre Seigneur Jésus avec tous les saints. En définitive, marcher, veiller et prier, voilà les attitudes à adopter en ce temps de l’Avent afin de se tenir prêt pour le Jour du Seigneur, qui sera le jour de notre libération. Amen.

Bonne Année Liturgique !!!

 

 

samedi 20 novembre 2021

SOLENNITÉ DU CHRIST-ROI, ANNÉE B

Lectures

Daniel 7,13-14 

Psaume 92 

Révélation 1,5-8 

Jean 18,33-37

 

Méditation:

Aujourd’hui, nous célébrons Jésus Christ, le Roi de l’univers. Nous croyons qu’il est le Roi des rois et son règne n’aura pas de fin. Mais de quel type de royauté s’agit-il ? Dans la première lecture, le prophète Daniel témoigne de la royauté du « fils d’homme » comme une royauté qui ne passera pas. Au fait, cette vision de Daniel était adressée au peuple de Dieu qui doutait de Dieu parce que vivant dans une situation désespérée. La vision de Daniel portait donc un message d’espérance. Ainsi, Christ est notre Espérance et notre salut si nous le permettons de régner dans nos vies, si nous l’acceptons comme le Seigneur de notre vie. 

 

Dans l’évangile, devant Pilate qui représente la puissance dominatrice de l’autorité politique, Jésus affirme qu’il est roi. Mais son pouvoir et sa royauté ne sont pas de ce monde. Il ne s’impose pas et ne dispose pas d’une armée pour le défendre comme le font les rois et les chefs des États. C’est en témoignant de la vérité jusqu’au bout même dans la mort que Jésus établit son règne. Sa force, c’est l’amour dans la vérité. C’est sur la croix donc qu’il règne. 

 

Ainsi par sa mort, Jésus Christ est devenu « témoin fidèle » et « le souverain des rois de la terre », comme nous le dit la deuxième lecture. Son pouvoir royal s’étend sur toute la terre. Il est l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin de nos vies et de toute vie. Il nous a délivrés par son sang, et nous a associés à sa victoire faisant de nous un royaume de prêtres pour servir Dieu. 

 

Ainsi donc, nous ne vivons plus dans les ténèbres des puissances de ce monde. Nous appartenons au Christ. Nous sommes membres de la famille royale de Dieu. Et nous devons vivre ainsi. Appartenir au Roi des rois doit être une source de fierté, de joie, de sécurité et d’espérance. En célébrant le Christ aujourd’hui comme notre Roi, demandons-lui la grâce de vivre avec lui afin de régner avec lui éternellement. Amen. 

 

Bonne Fête !

samedi 13 novembre 2021

33e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, ANNÉE B

Lectures 

Daniel 12,1-3 

Psaume 15,5.8-11 

Hébreux 10,11-14.18 

Marc 13,24-32

 

Méditation

Le 33e dimanche du Temps Ordinaire coïncide avec la Journée Mondiale des Pauvres instituée par le Pape François en 2016. Dernier dimanche avant la Solennité du Christ Roi qui marque la fin de l’année liturgique, les lectures de ce dimanche nous parlent de la fin des temps et de l’avènement du Fils de l’Homme. En ce temps là, il y aura des bouleversements cosmiques terrifiants, de même que le rassemblement des nations pour le jugement et la manifestation de la gloire du Fils de l’Homme, notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Ainsi selon la première lecture et l’Evangile, la fin des temps sera un temps de grande détresse. Mais derrière ces images très fortes de détresse et de cataclysmes, cette annonce apocalyptique est un appel à l’espérance. Car pour le peuple de Dieu, ce sera le jour de libération et du salut. Les anges rassembleront les élus, ceux dont les noms sont dans le Livre de Dieu. Les justes hériteront la vie éternelle et les injustes la honte et la déchéance éternelle. 

 

Quant au jour et à l’heure de cette venue du Fils de l’homme dans sa gloire, nul ne le sait excepté le Père, nous dit Jésus dans l’Evangile. Faisons donc attention à ceux qui prétendent en connaitre le jour et ne cessent de semer de la peur surtout sur les réseaux sociaux. Ne nous affolons pas à leur propos. N’ayons pas peur. Le Seigneur Jésus-Christ, par sa mort sur la croix nous a obtenu le salut. « Par son sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de lui la sainteté, » nous dit la deuxième lecture. 

 

Nous devons donc vivre dans l’aujourd’hui de Dieu et nous accrocher à lui. Chaque jour est un appel à vivre dans l’amour de Dieu, à nous mettre au service des autres, surtout au service des pauvres, sans nous lasser de faire le bien. Restons fidèle au Seigneur et demandons-lui la grâce de pouvoir le reconnaitre dans nos frères et sœurs qui sont dans l’indigence. Amen 

 

vendredi 5 novembre 2021

32e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, ANNÉE B

Lectures

1 Rois 17, 10-16
 

Psaume 145 

Hébreux 9, 24-28 

Marc 12, 38-44

 

Méditation

Oser la confiance et faire preuve d’une générosité audacieuse, voilà le pas de foi que nous proposent les lectures de ce dimanche. En effet, le prophète Elie fit confiance en Dieu qui lui promit qu’une veuve assurerait sa subsistance durant le temps de la sécheresse (cf 1R 17,1-9). Il partit donc pour Sarepta. Arrivé, il trouva une veuve. La veuve aussi fit confiance aux paroles du prophète quand celui-ci lui demanda du pain à manger ; et elle donna la totalité du peu qui lui restait pour nourrir le prophète. Et sa jarre de farine ne s’épuisa pas, et son vase d’huile ne se vida point (1R 17,10-16). Quelle générosité audacieuse ! Il est donc vrai que la sollicitude de Dieu envers ceux qui lui font confiance ne manque jamais.

 

Quant à la pauvre veuve de l’Évangile, elle prit sur son indigence, et contribua dans le Trésor du Temple tout ce qu’elle avait pour vivre. Certes, être veuve et pauvre à la fois est une expérience agonisante et humiliante. Et pourtant elle risqua sa vie en se dépouillant totalement pour tout offrir à Dieu. Pour cela, elle gagna l’admiration de Jésus : « Amen, je vous le dis : cette pauvre a mis dans le Trésor plus que tous les autres… » (Marc 12,38-44). 

 

Ainsi donc, nul n’est trop pauvre qu’il n’a rien à offrir. Chacun de nous possède tant à offrir à Dieu, à l’Église et aux autres : nos ressources, nos talents, notre temps, notre vie tout entière. Si nous donnons avec reconnaissance et générosité, le Seigneur bénira notre « peu » et en fera une abondance pour nous. N’ayons donc pas peur de donner. Faisons confiance en Dieu, car il est Dieu-Providence. 

Comme le Christ qui a été glorifié par le Père, après avoir fait don total de sa vie pour le pardon de nos péchés (Héb. 9,24-28), Dieu nous bénira aussi si nous osons lui faire confiance et faire preuve de générosité et d’amour envers nos frères et sœurs qui sont dans l’indigence. Qu’il nous bénisse et nous garde. Amen.