samedi 19 février 2022

7e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, ANNÉE C


Lectures 

1 Sam. 26,2…23

Psaume 102

1 Co. 15,45-49

Luc 6,27-38

 


Méditation 


Dans sa méditation sur l’amour de l’ennemi, Erasmo Leiva-Merikakis disait dans son ouvrage « Fire of Mercy : Heart of the Word » (1996) que comme une femme ne peut pas être partiellement enceinte, ainsi nous ne nous pouvons pas être partiellement enfants de Dieu. En d’autres termes, nous sommes appelés à être pleinement et totalement enfants de Dieu, en nous efforçant jour après jour de devenir comme Dieu, notre Père céleste : « Soyez miséricordieux comme votre Père céleste est miséricordieux », nous dit Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui. 

 

 

En effet, Jésus invite ses disciples à un amour sans frontière, à la non-violence, au pardon et à la générosité. Il les invite à aimer leurs ennemis, à prier pour ceux qui les persécutent et à souhaiter du bien à ceux qui les maudissent, à ne pas juger, à donner sans espérer en retour, et à faire aux autres ce qu’ils désireraient que les autres fassent pour eux. Ainsi, ils deviendront véritablement les enfants du Très-Haut, qui est bon pour les ingrats et les méchants (Luc 6,27-38). Dans son amour miséricordieux, Dieu ne nous traite pas selon nos fautes, et ne nous rend pas selon nos offenses (Ps. 102).

 

 

Ainsi, bien que cet enseignement puisse sembler insolite et inacceptable dans un monde qui prône la violence, la vengeance et la haine, nous sommes appelés à devenir comme Dieu, qui est Amour et miséricorde. A nous dépouiller jour après jour du vieil homme, hérité du premier Adam, pour nous revêtir de l’homme nouveau en Jésus-Christ (1 Co. 15,45-49).

 

 

Cependant, il faut reconnaître que cet enseignement n’est pas facile à vivre ; toutefois, difficulté ne signifie pas impossibilité. Il est toujours possible d’aimer nos ennemis, bénir ceux qui nous maudissent et prier pour ceux qui nous persécutent. L’histoire de la magnanimité et noblesse de David à l’égard de Saul est une illustration concrète de cette possibilité. Le roi Saul était devenu furieusement jaloux de David et cherchait à l’éliminer. Mais David se garda de lui faire du mal quand il eut l’occasion de se venger de lui (1 Sam. 26,2…23). Il est donc vrai que la meilleure façon de se venger de son ennemi est de l’aimer (cf. Rom. 12,20-21). Daigne le Seigneur nous accorder la grâce et le courage de vivrae selon cet enseignement. Amen  

2 commentaires:

  1. Toutes les religions enseigne l'amour mutuel mais Jésus va plus loin:aimer aussi les ennemis car le Père nous aime tous d'un amour gratuit. Merci. Bon dimanche

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