samedi 17 octobre 2020

29e Dimanche du temps Ordinaire, Année A


Isaïe 45,1,4-6

Psaume 95 (96)

1Thésaloniciens 1,1-5

Matthieu 22,15-21

 

Nous célébrons aujourd'hui la Journée Missionnaire Mondiale qui a pour thème: «Me voici, envoie-moi» (Is 6,8). Cette journée nous rappelle que chacun de nous doit participer activement à la mission évangélisatrice de l’Eglise pour la réalisation du dessein d’amour de Dieu dans le monde. Dans la première lecture, Dieu appelle le roi Cyrus, roi de Perse, son « messie», parce qu'il l'a choisi pour libérer Israël de l'exil à Babylone. Dans la deuxième lecture, Saint Paul apprécie la foi, la charité et l'espérance des chrétiens de Thessalonique. Il rend grâce à Dieu pour l’action merveilleuse de l’Esprit Saint dans les cœurs des chrétiens.

 

L’Evangile nous rapporte la question-piège que la délégation mal intentionnée des pharisiens et des hérodiens posèrent à Jésus : «est-il permis, oui ou non, de payer des impôts à César, l'empereur? » Connaissant leur perversité, Jésus demanda une pièce de monnaie utilisée pour l'impôt, et leur répondit: "Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu."

 

Nous pouvons tirer trois leçons de l’évangile d’aujourd’hui. Premièrement, ce n’est pas toute personne qui te loue qui te veut du bien. Les pharisiens et les hérodiens ont utilisé des préliminaires linguistiques flatteurs envers Jésus, mais leur intention était de le piéger et le discréditer. Mais Jésus était plus intelligent qu'eux. Soyez donc prudent et sage de ne pas tomber dans les pièges des personnes mal intentionnées.

 

Deuxièmement, le service à Dieu n'est pas incompatible avec le service à la nation. Un bon chrétien est aussi un bon citoyen. Il sait quand payer ses impôts à l'État et quand payer ses dîmes à l'Église. Il aime et sert l'Église autant qu'il aime et sert sa nation. Nous devons donc garder l'équilibre avec intégrité et responsabilité.

 

Troisièmement, au-delà des interprétations sociopolitiques de ce passage, la réponse de Jésus touche à un aspect fondamental de notre identité humaine. Si l'image de César estampillée sur une pièce d’argent signifie que la pièce appartient à César, alors l'image de Dieu imprimée sur chaque personne humaine signifie que chacun de nous appartient à Dieu. Il convient donc d'honorer et de louer Dieu et de mener une vie digne de notre identité. Que Dieu nous bénisse et nous garde tous. Amen

2 commentaires:

  1. AMEN! Merci Père Georges pour ce partage si riche. Puissions-nous nous laisser guider par l'Esprit Saint afin de pouvoir faire un bon discernement comme Jésus et savoir mettre chaque chose à sa place.
    Remettons donc à César ce qui lui appartient et à Dieu ce qui est à Dieu. Nous sommes à lui et son Image de paix, de bonté, de miséricorde, de justice et d'amour reste gravée en chacun de nous. C'est ce que nous lui devons. Puisse-t-il nous venir en aide par sa grâce.
    Synthia OUEDRAOGO

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