Isaïe 45,1,4-6
Psaume 95 (96)
1Thésaloniciens
1,1-5
Matthieu 22,15-21
Nous célébrons
aujourd'hui la Journée Missionnaire Mondiale qui a pour thème: «Me voici,
envoie-moi» (Is 6,8). Cette journée nous rappelle que chacun de nous doit participer
activement à la mission évangélisatrice de l’Eglise pour la réalisation du
dessein d’amour de Dieu dans le monde. Dans la première lecture, Dieu appelle
le roi Cyrus, roi de Perse, son « messie», parce qu'il l'a choisi pour
libérer Israël de l'exil à Babylone. Dans la deuxième lecture, Saint Paul
apprécie la foi, la charité et l'espérance des chrétiens de Thessalonique. Il
rend grâce à Dieu pour l’action merveilleuse de l’Esprit Saint dans les cœurs des
chrétiens.
L’Evangile nous
rapporte la question-piège que la délégation mal intentionnée des pharisiens et
des hérodiens posèrent à Jésus : «est-il permis, oui ou non, de payer des
impôts à César, l'empereur? » Connaissant leur perversité, Jésus demanda
une pièce de monnaie utilisée pour l'impôt, et leur répondit: "Rendez donc
à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu."
Nous pouvons
tirer trois leçons de l’évangile d’aujourd’hui. Premièrement, ce n’est pas toute
personne qui te loue qui te veut du bien. Les pharisiens et les hérodiens ont
utilisé des préliminaires linguistiques flatteurs envers Jésus, mais leur intention
était de le piéger et le discréditer. Mais Jésus était plus intelligent qu'eux.
Soyez donc prudent et sage de ne pas tomber dans les pièges des personnes mal
intentionnées.
Deuxièmement, le
service à Dieu n'est pas incompatible avec le service à la nation. Un bon
chrétien est aussi un bon citoyen. Il sait quand payer ses impôts à l'État et
quand payer ses dîmes à l'Église. Il aime et sert l'Église autant qu'il aime et
sert sa nation. Nous devons donc garder l'équilibre avec intégrité et
responsabilité.
Troisièmement,
au-delà des interprétations sociopolitiques de ce passage, la réponse de Jésus
touche à un aspect fondamental de notre identité humaine. Si l'image de César
estampillée sur une pièce d’argent signifie que la pièce appartient à César,
alors l'image de Dieu imprimée sur chaque personne humaine signifie que chacun de
nous appartient à Dieu. Il convient donc d'honorer et de louer Dieu et de mener
une vie digne de notre identité. Que Dieu nous bénisse et nous garde tous. Amen
AMEN! Merci Père Georges pour ce partage si riche. Puissions-nous nous laisser guider par l'Esprit Saint afin de pouvoir faire un bon discernement comme Jésus et savoir mettre chaque chose à sa place.
RépondreSupprimerRemettons donc à César ce qui lui appartient et à Dieu ce qui est à Dieu. Nous sommes à lui et son Image de paix, de bonté, de miséricorde, de justice et d'amour reste gravée en chacun de nous. C'est ce que nous lui devons. Puisse-t-il nous venir en aide par sa grâce.
Synthia OUEDRAOGO
amen, Synthia. Que le Seigneur te bénisse.
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