Exode 22,20-26
Psaume 18
1Thessaloniciens 1,5-10
Mathieu 22,34-40
« Maître, dans la Loi, quel est le plus
grand commandement ? » Telle était la question posée à Jésus par un docteur de
la Loi. Même si son intention était de le mettre à l’épreuve, la question
valait la peine d'être posée; car la Loi de Moise comptait six cent treize (613) préceptes et
interdictions. Il était donc impossible de se rappeler de tous ces
commandements. Ainsi, la loi censée garantir la liberté de l'homme et protéger
les faibles était devenue un fardeau pour le peuple. Mais de la réponse de
Jésus, nous apprenons que la clé pour interpréter «toute la loi et les
prophètes» est le double commandement de l’amour: l’amour de Dieu et l’amour du
prochain (Matthieu 22,34-40).
À ce titre, je voudrais souligner trois leçons
importantes dans les lectures d’aujourd’hui. Premièrement, l'amour est comme une
pièce d’argent avec deux faces inséparables: on ne peut pas prétendre aimer
Dieu et manquer d’amour pour nos frères et sœurs (cf. 1 Jean 4,20). L’amour de
Dieu trouve son expression concrète dans l'amour du prochain, et l'amour du
prochain montre la qualité de notre amour de Dieu.
Deuxièmement, l'amour n'est pas une chose abstraite; l’amour
n’est pas un discours. C’ est un style de vie. Comme l'enseigne la première
lecture, l'amour doit être démontré de manière simple et concrète, comme faire
preuve de compassion envers l'étranger, la veuve, l’orphelin et les pauvres
(cf. Exode 22,20-26). Le fondement de cet amour compatissant pour les plus démunis
est l’amour de Dieu pour nous.
Troisièmement, aimer l’autre, c'est l’apprécier,
reconnaître le bien en lui et l’encourager à faire mieux. C'est ce que nous montre
la deuxième lecture. Plein de zèle apostolique et d'amour pour tous, saint Paul
félicite les Thessaloniciens pour leur foi vivante dans le Dieu unique et vrai.
Par leur foi, traduite en modes de vie concrets, ils étaient devenus un modèle
pour tous les croyants de Macédoine et de Grèce (1Thes. 1,5-10).
Par conséquent, demandons-nous si nous aimons vraiment.
Nous soucions-nous des nécessiteux, des étrangers, des veuves et des orphelins,
des personnes âgées, des malades ou des jeunes qui ont besoin d'aide pour
poursuivre leurs études? Souvenons-nous: «Tout ce que vous avez fait pour l'un
de mes plus petits frères et sœurs, vous l'avez fait pour moi», dit le Seigneur
(Matt. 25,40). Qu’il nous bénisse et nous garde. Amen
"Sans l'amour, je ne suis qu'une cymbale qui résonne et qui se tait." Nous dit aussi Saint Paul dans son Hymne à la charité (1 Co 13, 1-13). Rendons grâce à Dieu pour son amour sans mesure pour nous. Et merci au Père Georges pour cette belle méditation.
RépondreSupprimerNous ne pouvons pas faire semblant de nous aimer puis dire que nous aimons Dieu. Dieu connait notre coeur mieux que nous et nous devons vivre dans la vérité de l'amour. Les nécessiteux, les orphelins, les personnes âgées et autres que nous aidons, le plus souvent c'est parce que nous voulons nous faire voir à la télévision et qu'on puisse dire " Qu'il est généreux!"...
Lorsque nous faisons un geste à notre prochain, avons-nous vraiment besoin que tout le monde le sache? " Que ta main gauche ne sache ce que fais ta main droite nous dit Jésus." Donc faisons tout par amour sans chercher à ce qu'on nous voit ou sans attendre que l'autre puisse nous le retourner. Aimer de tout notre coeur le prochain pour manifester l'amour de Dieu en nous. Aimer aussi sans affinité.
A cela tous nous reconnaitrons vrais fils de Dieu et frères de Jésus- Christ. Que le Seigneur nous aide par sa grâce.