vendredi 13 août 2021

SOLENNITÉ DE L'ASSOMPTION DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE

Apocalypse 11,9.12.1-6.10

Psaume 44

1 Corinthiens 15,20-27

Luc 1,39-56

 

Aujourd'hui, nous célébrons l'Assomption de la Vierge Marie, telle que définie par le Pape Pie XII dans sa constitution apostolique "Munuficentissimus Deus" (1950). Initialement connue sous le nom de Dormition de Marie, cette solennité proclame que la Vierge Marie, ayant achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée par Dieu pour entrer dans la gloire du ciel. C’est donc une vérité de foi que les lectures de ce jour nous aident à comprendre. 

 

 

L'Évangéliste Luc nous raconte la visite de Marie à Élisabeth. En réponse à la salutation d'Élisabeth, Marie exprime sa joie et sa gratitude à Dieu dans le Magnificat : en se penchant sur son humble servante et en faisant d'elle la Mère de son Fils Jésus-Christ, Dieu a associé Marie de manière singulière à l'œuvre de notre rédemption. Elle était étroitement associée à la vie, Passion et mort du Christ. Ainsi, l'Assomption n'est rien d'autre que la participation de Marie à la gloire de son Fils. Le Magnificat n'est donc pas seulement l'hymne de son élection, mais aussi le chant de sa glorification : « Désormais, toutes les générations me diront bienheureuse, car il a fait pour moi des merveilles ».

 

 

Par ailleurs, dans la vision de Jean, nous avons deux signes : un grand signe d'une femme enceinte et le signe d'un dragon. S'il est vrai que cette vision ne traite pas directement de Marie mais de l'Église, l'Épouse persécutée du Christ, il est également vrai que Marie est l'image parfaite de l'Église. Ainsi, Marie apparaît ici comme le symbole du triomphe de Dieu. Le Pape Pie XII écrivait que l'objet de cette fête n'est pas seulement l'incorruptibilité du corps de Marie, préservée du péché originel, mais aussi son triomphe sur la mort et sa « glorification » céleste à l'image de son Fils. L'Assomption est ainsi la confirmation de la victoire du Christ sur le mal, le péché et la mort, ce dernier ennemi à anéantir, comme le dit saint Paul.

 

 

Ainsi, en contemplant Marie, élevée au ciel, la certitude se renouvelle en nous que le but de notre vie sur cette terre est le ciel. Si nous vivons dans une foi obéissante et fidèle comme Marie, nous verrons la gloire de Dieu. Nous participerons à la victoire du Christ ; et c'est ça notre espérance chrétienne. Mais maintenant, confions-nous à Dieu et demandons à la Bienheureuse Mère de nous protéger et nous conduire dans notre cheminement de vie. Amen

1 commentaire:

  1. En poursuivant cette belle réflexion du Père, nous sommes tous invités à nous poser ces questions : Pourquoi célébrons-nous aujourd'hui l'Assomption de la Vierge Marie?
    Pourquoi a-t-elle été élevée corps et âme au ciel?
    Est-ce parce qu'elle est la mère du Sauveur qu'elle a eu ce privilège?
    Rappelons-nous de l'échange qu’elle eut avec l'Ange à l'Annonciation et lorsqu’en réponse elle dit: « Je suis la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi selon sa volonté ». Lc 1, 18

    Rappelons-nous aussi des paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ lorsque des gens vinrent lui dire: « ta mère et tes frères sont là dehors et ils te cherchent . Lui, parcourant du regard ceux qui étaient en cercle autour de lui, dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu,... (Lc 8, 21) »
    Aujourd'hui ce que nous voyons c'est la concrétisation de tout ce que le Christ avait dit : « Celui qui me sert, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. » (Jn 12, 26)
    Où pensons-nous que soit sa mère, elle qui l’a servi avec tant d’empressement et de constance ?

    Marie n'a pas seulement dit je suis la Servante du Seigneur à l'Annonciation mais elle l'a été toute sa vie durant même lorsqu’elle ne comprenait pas, elle accueillait et méditait tout dans son cœur. Elle continue à suivre l’Agneau et à le servir, à racheter pour lui des âmes grâce à sa constante intercession.

    Si aujourd'hui nous la célébrons et la vénérons, nous ne l’adorons pas. Elle n’est ni Dieu et non plus ne prend la place de son Fils mais simplement parce que par elle le salut est entré dans notre monde et aussi elle a accepté d'être notre mère comme nous le voyons aux pieds de la croix lorsque le Christ lui a confié le disciple bien-aimé qui représente toute l’humanité.

    Qu'est-ce qui manquait donc pour que le Christ élève sa mère qui a vécu son « oui » jusqu’au bout? Sachons-le donc, Marie nous conduit elle-même à son Fils. Elle nous montre le vrai chemin qui conduit au bonheur. C’est elle qui nous ouvre la porte du paradis que Eve avait fermée. Dès lors qu’elle a été élevée au ciel, elle devient notre Médiatrice. Chantons donc avec elle le Magnificat en signe de reconnaissance à Dieu qui a daigné élire une de notre race pour nous donner le salut. Puisse son inlassable intercession nous obtenir les grâces du ciel !
    Que le Seigneur par Marie nous écoute et nous exauce. Bonne fête à tous.

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