samedi 5 novembre 2022

32e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, ANNÉE C

Lectures

2 Maccabées 7, 1-2, 9-14

Ps 17 

2 Thessaloniciens 2,16–3, 5

Luc 20,27-38

 

Méditation 

Le thème qui émerge des lectures d’aujourd’hui est la foi en la résurrection des morts. Dans l'Évangile, les sadducéens, qui niaient la résurrection, présentent une histoire non seulement pour tendre un piège à Jésus mais aussi pour ridiculiser la croyance en la résurrection. Mais Jésus, s’appuyant sur l’Écriture, les assure qu'il y a bel et bien la vie après la mort, car Dieu n’est pas le Dieu des morts mais le Dieu des vivants. De plus, dans la vie éternelle, les enfants de la résurrection ne se marient pas, ni ne sont donnés en mariage, car ils deviennent comme des anges. 

 

Ainsi, la question à poser n’est pas s’il y a ou non la vie éternelle, mais plutôt comment faire pour être jugé digne de la vie éternelle. La croyance en la vie après la mort devient alors source d’inspiration et d’encouragement, surtout face aux épreuves et aux persécutions de la vie présente. C'est ce que nous voyons dans le martyre des sept frères et de leur mère raconté dans la première lecture. L’histoire se déroula vers l’an 165 av. J.C., pendant la persécution d'Antiochus Épiphane, qui était déterminé à imposer aux Juifs la culture et la religion grecques, amenant nombreux juifs à renier leur foi. 

 

En écoutant ce récit, on peut se demander: qu’y a-t-il de mal à manger un peu de porc si cela sert à sauver sa vie? En fait, le problème de fond était plus que la « viande de porc ». C’était un problème de choix. Pas un choix entre manger et ne pas manger la viande de porc. Mais un choix entre rester fidèle à Dieu ou obéir à l’ordre d'Antiochus. Les sept frères et leur mère avaient choisi de mourir plutôt que de renier leur foi. Ils endurèrent torture et cruauté parce qu'ils avaient la ferme conviction que le Seigneur Dieu les ressusciterait.

 

Dans notre monde de plus en plus sécularisé, la foi en la résurrection est ridiculisée et la « viande de porc » a pris différents noms : pouvoir, popularité, sexe, argent, travail, promotion, etc. Nombreux sont ceux qui compromettent leur identité chrétienne et les vertus évangéliques face à ces choses. Ainsi, comme saint Paul dans de la deuxième lecture, demandons à Dieu de nous délivrer des gens pervers et des situations qui peuvent nous conduire à la mort éternelle. En ce mois dédié à nos frères et soeurs défunts, prions pour que la lumière sans déclin brille à leurs yeux. Amen

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