samedi 17 juillet 2021

16e dimanche du temps ordinaire, année B


Jérémie 23,1-6

Psaume 22 (23)

Éphésiens 2,13-18

Marc 6,30-34

 

 

Par rapport au dimanche dernier, l'accent dans l'Évangile d'aujourd'hui passe de la figure du missionnaire à celle du berger. De retour de leur mission, les apôtres se rassemblent autour de Jésus. Ils rendent compte de ce qu'ils ont fait et enseigné ; et il leur demande de se retirer dans un endroit isolé pour se reposer un peu. Mais avant qu'ils n'aient pu rejoindre leur lieu de repos, une grande foule les attendait déjà. À la vue de la foule, comme des brebis sans berger, Jésus fut ému de compassion ; et il commença à l’enseigner (Marc 6,30-34). Jésus est donc le bon berger des âmes, aimant, attentionné et tendre.

 

 

Ces qualités manquaient aux dirigeants d'Israël à l'époque du prophète Jérémie : ils ne s'occupaient pas du troupeau, ne cherchaient pas les brebis perdues et ne s’occupaient pas de leur sécurité. Par conséquent, Dieu les mit en garde et promit de susciter des bergers fidèles pour son peuple. Il susciterait un « Germe juste à David » ; en ses jours, le droit, la justice et la sécurité régneront dans le pays (Jér. 23,1-6). À la lumière de l'évangile d'aujourd'hui, on peut dire que Jésus est le Berger-Roi promis au peuple d'Israël.

 

 

Par ailleurs, saint Paul proclame Jésus comme « notre Paix », celui qui a détruit le mur de haine et d'inimitié qui séparait les Juifs et les païens, les réunissant en un seul peuple (Éph. 2,13-18). En d'autres termes, par sa mort sur la croix, Jésus nous a tous réconciliés en une seule famille. Il est donc le berger qui promeut la convivialité, la paix et l'unité.

 

 

Ainsi, Jésus est notre Berger (Ps 23) et notre modèle de leadership. Comme le dit souvent le Pape François : la proximité, la tendresse et la compassion caractérisent le style de Jésus. Ainsi, chacun de nous est invité à être comme Jésus : attentionné, compatissant et sensible aux besoins et misères des autres. Parfois, cela demandera de renoncer à nos droits et privilèges, notre précieux temps de repos afin d'apporter soulagement et consolation à quelqu'un. D'autres fois, il nous faudra travailler dur pour briser les barrières d'hostilité et de division qui déchirent nos relations, nos familles, nos paroisses et nos communautés. Daigne le Seigneur nous accorder la grâce d'accepter Jésus comme notre Berger et d'apprendre de lui les qualités d'un bon berger. Amen

2 commentaires:

  1. «Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. »
    En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

    Oui. Quel plaisir d'entendre les paroles consolantes du Bon Pasteur. " je rassemblerai moi-même le reste de mes brebis de tous les pays où je les ai chassées. Je les ramènerai dans leur enclos,..."
    Après l'irresponsabilité des bergers confiées au peuple, dans la première lecture, le Seigneur choisit lui-même de conduire son peuple.
    Il est le vrai Pasteur qui a compassion de son peuple. Puisqu'il a les yeux sur le peuple, il connait leurs misères, leurs souffrances. Lui, il n'agit pas avec autoritarisme ni avec arrogance mais avec attention, avec tendresse si bien que tous ceux qui l'entendaient courraient pour l'écouter.

    En disant aux apôtres de venir à l'écart dans l'endroit désert pour se reposer, c'est une manière de montrer sa compassion pour eux devant cette mission qu’il leur a confiée et qu’il sait lui-même que ce n’est pas facile. C’est aussi pour leur permettre de se ressourcer, de renouveler leur vie intérieur.
    C’est lui-même qui prend soin de son peuple et de ceux qu’il voit comme des brebis sans berger. Lui-même est en tête de cette mission, il sait combien c'est difficile et combien cela demande beaucoup d’énergie. Ce n'est pas seulement de l'énergie physique mais aussi spirituel, il leur demande de se reconnecter avec la source comme lui-même le fait souvent avec le Père. C'est-à-dire aller au désert, refaire le plein d'énergie, rencontrer le Père source de tout bien et se restaurer. À notre tour, nous devons l’imiter pour pouvoir être de bons pasteurs.
    Puissions-nous à l'exemple du Bon et Grand Pasteur, être riches de compassion et savoir que malgré nos différentes occupations, nous devons trouver du temps pour Dieu, pour les autres et pour nous-même.
    Tout ce que nous faisons est une mission qui nous a été confiée pour le bien de tous.
    Qu'il nous aide chaque jour par la Lumière de son Esprit. Merci au Père pour cette belle réflexion et bon dimanche à tous.

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  2. Amen. Merci Synthia. Tes paroles sont profondes. Que Dieu te bénisse.

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